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Pourquoi je cours : « c’est une distance qui demande de l’intelligence »

Manon est Cheffe de projet sûreté & sécurité chez Paris 2024. Sportive aguerrie (triathlon, course à pied…), elle court depuis son plus jeune âge et a déjà bouclé trois marathons : celui du Mont Saint-Michel, de New York et le marathon de Paris. 

Le marathon c’est une course à part, ça représente quoi pour toi ?

C’est une course mythique parce qu’historique. Ces 42,195km c’est une distance qui n’est pas facile, car on est sur route, en ville. L’objectif est chronométré, la performance est plus marquée. Boucler un marathon c’est un projet ultra motivant. 

Qu’est-ce qui incite à refaire un marathon ?

Il y a la notion de dépassement de soi, l’envie de revivre les sensations de la première fois, de se dépasser encore plus. Quand on se lance dans un marathon ce n’est pas forcément contre les autres, c’est une course face à soi-même. Pour vivre pleinement ce moment il faut s’entrainer longtemps avant. C’est une épreuve où le travail paie, on voit de tout sur un marathon, des jeunes, des vieux, peu importe quand tu t’entraines c’est toujours récompensé. Quel que soit le temps à la fin, c’est une distance qui demande de l’intelligence.  

Comment se prépare-t-on à courir un marathon ?  

Il faut se faire un plan d’entrainement sur plusieurs mois, parfois le marathon a lieu au printemps donc tu cours l’hiver, il faut froid, tu testes ton matériel, tu te fais ton programme. C’est une façon de rencontrer des gens. J’ai toujours couru depuis petite, ce n’est pas une révélation sur le tard mais je sais que pour certaines personnes c’est le cas et ça a changé leur vie, c’est beau je trouve ! Moi, je m’étais toujours dit : à 25 ans je ferai mon 1er marathon ! C’est donc venu tout naturellement.  

Le Marathon Pour Tous Paris 2024, ça représente quoi pour toi ?

En 2024, cela fera seulement 40 ans que le marathon sera une épreuve olympique ouverte aux femmes. C’était aux Jeux de Los Angeles 1984, ce n’est pas si vieux. En tant que femme, ça me parle beaucoup. Si aujourd’hui les femmes peuvent courir cette distance, il faut le faire, on peut le faire. Et si on tombe après la ligne d’arrivée c’est le signe normal du dépassement de soi, pas celui que cette épreuve n’est pas faite pour nous.  

Retrouvez les trois autres portraits « Pourquoi je cours »