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Pourquoi je cours : « tu as la ville pour toi »

Rédacteur chez Paris 2024, Théo est venu à la course à pied pendant l’épidémie de Covid. Il vient de courir son premier marathon, à Paris le 17 octobre dernier. 

Pourquoi je cours un marathon ?

Je me suis mis sérieusement à la course à pied après avoir attrapé le Covid car je sentais que j’avais du mal à revenir physiquement. Je me suis donc dit que j’allais courir pour pouvoir être en forme quand le foot reprenait, et c’est là qu’il y a eu le 2e confinement, et le foot s’est à nouveau arrêté, mais je n’ai pas arrêté de courir. Quand on a été déconfinés, j’ai voulu continuer, et en avril j’ai vu que les inscriptions pour le Marathon de Paris étaient ouvertes. Depuis octobre je courais un peu “sans but”, et là je me suis dit que me donner l’objectif de courir un marathon en 3h pourrait me faire un bon défi à long terme. J’avais envie de me prouver que malgré les libertés retrouvées, je pouvais continuer à avoir la même rigueur, ce qui était obligatoire pour finir un marathon en 3h, car si tu ne t’entraînes pas régulièrement tu risques vraiment de te blesser en en faisant trop d’un coup. 

Le marathon c’est une course à part, ça représente quoi pour toi ?

A la base c’était inaccessible, je ne comprenais pas comment c’était possible de courir 4h,5h d’affilé, mais je trouvais ça fascinant.  

Comment se prépare-t-on à courir un marathon ?

Quand tu commences à t’intéresser à la course à pied tu découvres un nouveau monde. Tu comprends que si tu as mal aux pieds c’est à cause de tes vieilles baskets, pareil pour les chaussettes… L’importance du matériel est grande. L’alimentation est aussi importante, bien plus que ce que je pensais, comme l’hydratation. Au début tu ne sais pas faire, tu cours à fond, tu te crames et après ça tu ne peux pas courir pendant plusieurs jours. J’ai regardé sur internet qu’il fallait faire plusieurs types de séances, des fractionnés, des sorties longues, je suis allé sur des forums, sur Youtube, des groupes Facebook. J’ai découvert qu’il y avait toute une communauté de gens qui s’aident tout le temps, et c’était super utile. En revanche, j’ai toujours couru seul.

Qu’est-ce qui t’inciterait à refaire un marathon ?

Le jour du marathon c’était incroyable, tu as la ville pour toi, tu passes entre les plus beaux monuments parisiens, il y a des gens partout qui t’applaudissent. C’est fou comme sensation. Si j’en refais un un jour, ce serait peut-être pour le faire avec des amis ou des collègues ou pour baisser encore le chrono. Ou alors le faire ailleurs pour découvrir une ville à l’étranger.  

Une fois que tu l’as bouclé, tu es officiellement « marathonien »…

Il y a une forme de communion avec les autres coureurs à l’arrivée, et même pendant la course. Pendant la course on souffre ensemble, les 500 derniers mètres tout le public autour crie, tu as l’impression d’être à l’arrivée du Tour de France, ça te porte. Quand tu passes la ligne c’est la délivrance.  

En 2024, pouvoir courir le marathon pendant les JO sur le même parcours que les athlètes ça donne une saveur particulière à cette course ? 

Faire le même parcours que les athlètes olympiens pour un événement qui n’arrive qu’une fois par siècle dans ton pays c’est incroyable. Pour tous les fans de course à pied, les habitués du marathon de Paris ce sera incroyable car le parcours sera différent du parcours habituel. Pour tous ceux qui courent ça fait rêver. 

Retrouvez les trois autres portraits « Pourquoi je cours »

"Un challenge contre moi-même" "Une distance qui demande de l'intelligence" "Impossible n'est pas sourd"