Le rôle des volontaires aux Jeux

Ils sont sur les sites de compétition et d’entrainement, dans le village des athlètes, dans les transports, dans les tribunes. Ils accompagnent les délégations sportives sur leur lieu d’entrainement, passent le râteau sur le terrain de beach volley, accueillent les journalistes, placent les spectateurs. Ils contribuent à l’atmosphère magique des Jeux par leur enthousiasme et les services qu’ils offrent. Ils seront le sourire, la disponibilité, la voix, les regards et l’énergie de l’organisation des Jeux de Paris 2024. Ils sont les volontaires.
Depuis 1952, ils font les Jeux
Dès la naissance des Jeux de l’ère moderne, nombreux sont les comités d’organisation ayant fait appel aux volontaires pour participer à la tenue de l’événement. Ces derniers sont rapidement devenus incontournables. Conscient de l’importance de les intégrer au mieux dans l’organisation des Jeux, le Comité International Olympique (CIO) a lancé en 1948 son « Programme des volontaires ». En 1952, aux JO d’Helsinki, ils étaient 2 191, soixante ans plus tard, pour les Jeux de Londres 2012, ils étaient 70 000 (Jeux Olympiques et Paralympiques confondus). Si chaque comité d’organisation a la charge de définir leur nombre selon ses besoins, une chose est sûre, les volontaires jouent un rôle essentiel dans le succès des Jeux. Pour toutes les personnes qui auront la chance d’être aux Jeux : spectateurs, personnel, athlètes, médias… impossible de ne pas les croiser, les volontaires sont partout.
Recrutement à partir de 2023
Chacun peut postuler à une mission de volontaire aux Jeux tant les missions sont diverses. C’est une question d’envie, de parcours et d’expérience recherchée. La France compte 3,5 millions de bénévoles déjà actifs dans des associations sportives, et encore plus si l’on compte les nombreux volontaires engagés chaque année dans l’organisation de grands événements. Mettons cette expertise humaine précieuse au service des Jeux de Paris 2024 et voyons aussi plus grand, en attirant des personnes pour qui le volontariat sera une première expérience. Etudiants, retraités, actifs avec des envies d’expériences fortes… tout le monde pourra candidater, à partir de début 2023.
Jusqu’à 50 000 volontaires en 2024
A chaque édition, qu’elle soit d’été ou d’hiver, ils candidatent en grand nombre, pour vivre l’aventure des Jeux Olympiques et Paralympiques de l’intérieur. Le recrutement des volontaires pour Paris 2024 n’est pas encore d’actualité, il faudra attendre début 2023 pour que le portail de recrutement soit ouvert, mais dès à présent, leur contribution est prise en compte dans la réalisation de nos Jeux. Ils seront jusqu’à 50 000 volontaires, pour l’hébergement et les accréditations, les arrivées et départs dans les gares et aéroports, les cérémonies protocolaires, la gestion des flux spectateurs, l’assistance linguistique, l’assistance à l’organisation des compétitions sportives … Et bien d’autres missions.
Les volontaires seront à l’image de nos territoires et de notre société. Par leur action, ils contribueront à faire avancer la représentation de la diversité dans notre société, et notamment à changer les regards sur les personnes en situation de handicap.
Offrir de son temps
Être volontaire est un engagement bénévole, c’est offrir de son temps à l’occasion des Jeux Olympiques, des Jeux Paralympiques ou des épreuves tests, qui se dérouleront avant les compétitions. C’est un engagement pour vivre une expérience hors-normes : l’occasion d’échanger avec des centaines de personnes issues de toutes les nationalités, de faire des rencontres qu’on ne ferait nulle part ailleurs, de partager les émotions du sport à l’occasion du plus grand événement sportif au monde.
On dit qu’organiser les Jeux c’est recevoir le monde, être volontaire aux Jeux c’est se faire hôte du monde pour que nos invités se sentent comme chez eux.
« C’est fou »
Marine était volontaire aux Jeux de Rio en 2016. En échange universitaire au Brésil cette année-là, la jeune française dépose sa candidature : « Je voulais être dans les coulisses, voir ce qu’on ne voit pas à la télé. »
Son profil polyglotte et sa bonne connaissance de la ville attirent l’attention du comité d’organisation, elle est retenue sur un poste d’assistante pour un membre de la famille olympique : « Olympic Family Assistant ».
Un boost d’égo incroyable
Un potentiel délirant
Résultat, quatre ans plus tard elle a gardé contact avec certaines personnes rencontrées lors des Jeux.